Selon une étude récente, 70 % des personnes interrogées déclarent avoir peur de prendre la parole en public et préfèrent l’idée de mourrir plutôt que de s’exprimer face à un auditoire.
L’oralité n’est pas inné pour tout le monde, et en France, c’est une compétence souvent négligée au profit de l’écrit, contrairement aux pays anglo-saxons où les enfants vont apprendre dès leur plus jeune âge à s’exprimer face à un public.
Mais qu’implique réellement le fait d’exprimer pleinement sa voix ?
La vulnérabilité
Exprimer sa voix ça implique bien plus que parler, ça signifie entrer dans un espace de vulnérabilité.
C’est dévoiler ses pensées, ses opinions, son histoire personnelle.
C’est s’exposer au jugement, au rejet et à la critique des autres.
Les confrontation intérieures
Exprimer sa voix, c’est se confronter pleinement à ses propres blessures, à ses dualités et à ses incertitudes. C’est un processus introspectif qui nous pousse à examiner et à accepter nos faiblesses et nos forces.
C’est se confronter à des opinions différentes et à des points de vue qui peuvent être en désaccord total avec les siennes.
Cela demande une ouverture d’esprit et une capacité à écouter et à respecter les idées des autres.
Finalement exprimer sa voix, c’ est un acte profondément courageux où l’on est confronté à nos peurs les plus profondes, à la honte et à la possibilité de rejets ou de refus.
Ça nous permet d’apprendre à s’aimer de façon inconditionnelle, de reconnaitre sa propre valeur et de se traiter avec bienveillance et compassion.
Ça demande de se rappeler que nous ne possédons pas toutes les réponses et de rester ouvert aux idées des autres.